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Stabat mater de Zoltán Kodály – 2010
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Stabat Mater est une séquence composée au treizième siècle et attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi. Elle a été bannie de la liturgie lors du Concile de Trente, mais réintégrée en 1727, en devenant la cinquième et la dernière des séquences autorisées. La fête associée à cette séquence est celle de Notre-Dame des douleurs (15 septembre), mais aujourd’hui, elle est rarement chantée.
Le texte de la séquence évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de Jésus-Christ. Le titre est une abréviation de Stabat mater dolorosa, son premier vers, qu’on peut traduire ainsi : « La Mère des douleurs se tenait debout ». Ce poème latin médiéval est souvent considéré comme l’expression classique d’une nouvelle forme de piété, plus empathique et émotive, caractéristique de la fin du Moyen Âge. Le thème de la Mater Dolorosa s’inscrit aussi dans l’explosion de la dévotion mariale, promue notamment par l’ordre franciscain.
Le texte de Stabat Mater a été mis en musique par plusieurs compositeurs, parmi eux, Josquin Desprez, Roland de Lassus, Giovanni Pierluigi da Palestrina, Alessandro Scarlatti, Antonio Vivaldi, Domenico Scarlatti, Giovanni Battista Pergolesi, Joseph Haydn, Gioacchino Rossini, Franz Schubert, Antonín Dvořák, Francis Poulenc, Krzysztof Penderecki, Karol Szymanowski, Salvador Brotons et Arvo Pärt. Stabat mater fut l’une des dernières compositions de Giuseppe Verdi, ses Quattro pezzi sacri (Quatre pièces sacrées), 1898